VOS QUESTIONS...MES REPONSES
Retrouvez ici les réponses aux questions que vous vous posez.
Mon enfant écrit mal. C'est normal, il est gaucher. Vrai ou faux ?
Quand il écrit, le gaucher pousse son stylo au lieu de le tirer. Cette action est moins aisée, ce qui peut perturber le bon déroulement cursif et entraîner un sens de rotation des lettres erroné.
Par ailleurs, de nombreux enfants gauchers adoptent la position du poignet tordu au-dessus de la ligne d’écriture.
La principale raison de cette position est l’absence de recommandations dès le début de l’apprentissage de l’écriture. L’ignorance des méthodes et de la nécessité de tourner la feuille de l’enfant gaucher favorisent largement cette position dite «en col de cygne». Or un apprentissage spécifique et précoce éviterait ce problème.
Qu'il soit droitier ou gaucher, l’enfant doit apprendre à tenir son crayon sans crisper la main, qu'il doit placer sur sa feuille dans le prolongement de l'avant-bras, tout en adoptant une posture adéquate.
Il se peut aussi que votre enfant ne soit pas un vrai gaucher !
En cas de doute, consultez ! Une mauvaise latéralisation entraînera inévitablement une dysgraphie...
Les séances de rééducation de l'écriture sont-elles efficaces ?
La graphopédagogie s'appuie sur des études en neurosciences récentes et sérieuses.
La rééducatrice, le parent accompagnateur et l'enfant forment une équipe qui s'appliquera à suivre scrupuleusement les conseils et les activités qui découleront du bilan personnalisé de l'écriture.
Après un certain nombre de séances, variable selon l'enfant, mais en principe inférieur à 10, les résultats seront au rendez-vous tant au niveau de la qualité et de la lisibilité de l'écriture qu'en ce qui concerne la tenue du crayon, la posture, le confort d'écriture et par conséquent la confiance en soi.
Mon enfant est dysgraphique, dysorthographique, dyslexique... Qu’est-ce que cela signifie ?
Le préfixe «dys» signifie qu’il y a un dysfonctionnement.
La dyslexie est un trouble de la lecture et de l’assimilation des sons.
La dysorthographie est un trouble de l’orthographie des mots. Elle va souvent de pair avec la dyslexie. Dyslexie et dysorthographie sont du ressort de l’orthophoniste.
La dysgraphie est un trouble du graphisme. On y assimile souvent trop rapidement un enfant qui a de simples problèmes pour écrire. Cette difficulté est du ressort du rééducateur de l'écriture, ou graphopédagogue.
Ecriture sale, lettres mal formées, écriture trop grosse, écriture en patte de mouche... Comment améliorer mon écriture ?
Vous avez déjà pris conscience du besoin de rééduquer votre écriture, c'est un premier point positif. Les exercices quotidiens qui vous seront demandés résoudront rapidement votre problème. En règle générale, moins de dix séances sont nécessaires pour vous permettre de retrouver aisance et rapidité. Une rééducation de l’écriture est personnelle, les travaux qui vous seront prescrits s’attaquent au dysfonctionnement de votre écriture. En aucun cas elle ne saurait s’appliquer de la même façon à une autre personne.
Mon enfant écrit mal ou mon enfant est lent, que puis-je faire pour l’aider ?
Lorsqu’un enfant souffre dans son écriture, il est impératif de l’aider à résoudre rapidement sa difficulté. Pour cela, il faut d’abord lui faire prendre conscience de ce problème, car une rééducation de l'écriture ne saurait être efficace sans cela. L’enfant doit être acteur de sa rééducation. Lorsque l’enfant aura pris conscience du souci, la rééducation pourra alors s’effectuer rapidement.
Quelle est la différence entre graphopédagogie et graphothérapie ?
La grande différence entre les deux est la prise en charge. Un graphothérapeute va recevoir l’enfant 45 minutes chaque semaine. Le parent accompagnateur n’est pas présent lors des séances, et l’enfant n’a pas d’entraînement à la maison. L’automatisation du geste n’est pas ce qui est recherché, le graphothérapeute cherchant simplement à donner des outils à l’enfant. Enfin, un graphothérapeute va proposer une séance bilan parfois lourde (1h30) avec un bilan écrit.
Le graphopédagogue reçoit l’enfant une fois toutes les trois à quatre semaines, toujours en présence du parent accompagnateur, qui devient partie prenante de l’équipe entourant l’enfant durant les séances nécessaires à l’obtention de l’automatisation de la posture et du geste d’écriture. Lors de la première rencontre, nous faisons le point sur différents aspects très précis, et nous présentons oralement les points forts comme les points faibles de l’écriture et le déroulé de la rééducation. L’enfant et le parent repartent avec des jeux à répéter quotidiennement durant 10 à 15 minutes environ, l’objectif étant pour l’enfant d’automatiser chaque aspect travaillé.